On ne le devient pas, on naît avec. Certaines femmes sont nées soumises, d’autres non.
Mais au fil des ans, on change, on se forge.
L’homme a besoin de changer de peau, de devenir un personnage (même refoulé), d’être un autre « moi ».
C’est indispensable à l’être humain.
Chez moi, la porte du Donjon refermée, il devient hypocrite : il devient le timide, le soumis, le malheureux, le frustré. Il mue, il change de voix, il se prend au jeu.
En fait, il ordonne : il mène le jeu, les règles sont faites à l’avance.
Attention : ACTION (on tourne) Silence.
Certains, pendant la séance, redeviennent enfants : les punitions sont des plaisirs.
Les situations déjà vécues dans l’enfance, par une tante ou une mère qui sévit…
Ou une doctoresse… abusive… etc….
Une dominatrice se nourrit des fantasmes des soumis : quelque part dans son subconscient,
Elle ressent ce que le soumis ressent….peur… angoisse… et plaisir.
En fait, elle devient prisonnière de son rôle.
Dans la vie, elle ne peut s’épanouir qu’avec un homme totalement soumis, ou bien elle
reste éternellement seule.
C’est le revers de la médaille. Il n’y a pas de retour à la normale.
Néant.
La dominatrice est très cérébrale : elle peut aimer sans plaisir physique, aimer éternellement,
sans faille. Mais malheur à la trahison. Ce serait catastrophique.
Et après la séance ?…
Bonne question ! L’esclave redevient homme.
Il essaie d’oublier, ne pas revenir.
Mais c’est une nourriture indispensable à sa vie : il reviendra… ou changera de maîtresse…
Mais il reviendra… dans 6 mois… un an … mais il rejouera.
Il maudit la maîtresse, mais ne peut se passer d’elle. Il ne veut pas se sentir coupable de faiblesse, mais il y retourne.. encore et encore…
Le maître … redevient esclave… et après il redevient maître.
Top secret !
Je voudrais que vous sachiez que les rôles de maîtresse-esclave sont basés sur un respect mutuel et une complicité.
Après la séance, une certaine tristesse de ne plus jouer avec son esclave, une grande fatigue physique aussi.
C’est certain : un donjon vide, c’est triste…
Chacun y a laissé du sien… pas pour longtemps.
MAITRESSE MESSALINE
LE 5 JUIN 2011